Trois femmes et trois maisons

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Les 'Moho', une combinaison de mormon et d'homosexuel

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Les Mormons sont partout

Dans les îles du Pacifique Sud, un habitant sur deux est mormon.

 

Une Eglise riche

L'Eglise mormone collecte 10% du salaire de ses fidèles pour « étendre son royaume ».

 


     


Curieux baptêmes...

 


Le temple de Logan (Utah)

Les Mormons font baptiser leurs ancêtres morts par l'intermédiaire d'un membre vivant de la famille. Retour sur l'origine de ce rite singulier, ses raisons, son déroulement.

Les adeptes de l'Eglise des Saints des derniers Jours baptisent leurs morts. Secret, ce rite se déroule par immersion, toujours à l'intérieur des temples mormons. Seuls des mormons considérés comme dignes peuvent recevoir, par procuration, le baptême à la place des personnes décédées. Un homme agit pour un homme défunt, une femme pour une femme décédée. Le baptême est réalisé par des prêtres ou des personnes ayant le pouvoir d'agir au nom de Dieu, dans des fonts baptismaux créés à cette intention, toujours placés au dos d'une sculpture des douze tribus d'Israël taillée dans la pierre ou dans le bronze.

Des morts baptisés pour retourner à Dieu

A l'origine de cette coutume, Joseph Smith, fondateur de l'Eglise des Saints des derniers Jours. Il aurait reçu des révélations de Dieu lui indiquant l'importance pour les Mormons de baptiser dans la foi mormone ceux qui sont retournés à Dieu. Etre baptisé pour retourner vers Dieu ne s'applique donc pas uniquement aux vivants. Selon J. Smith, de nombreuses personnes étant mortes sans avoir entendu parler de Jésus Christ ou de l'évangile mormon, le Seigneur autorise les membres de l'Eglise mormone à se faire baptiser au nom d'un des membres de leur famille décédé. Les personnes décédées sans avoir eu connaissance de l'évangile sont censées pouvoir choisir librement, dans l'au-delà, d'accepter (ou non) le baptême célébré pour eux, condition préalable d'entrée dans le Royaume de Dieu. La théologie mormone affirme que le baptême pour les morts est mentionné dans le Nouveau Testament (1 Corinthiens 15-29). Ce rituel, qui se pratique depuis 1840, ne serait pas inédit, d'après les Mormons. Ils estiment que certains groupes de premiers chrétiens ont mis en œuvre cette tradition et l'ont perpétuée jusqu'à la fin du IVe siècle.

De nombreux défunts sont censés avoir la possibilité de devenir mormons (du moins on présume qu'ils en usent), quelles que soient leurs croyances de leur vivant. Ainsi, en mai 2009, il a été établi que la mère de Barack Obama, Stanley Ann Dunham, décédée en 1995, avait reçu un baptême posthume dans l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Christian Euvrard, directeur de l'Institut de religion de Paris de l'Eglise mormone, confirmait en 2000 à Libération avoir baptisé «plusieurs centaines» d'ancêtres avec sa famille. «Cela fait partie du plan de salut. Nous croyons qu'il y a nécessité que chaque individu passe par l'ordonnance du baptême.» La cérémonie est toujours individuelle : «On m'a plongé dans l'eau en leurs nom et place.» Le baptême est souvent célébré sans les parents vivants, car même si on est mormon, on n'entre pas facilement dans un temple.

Recherches généalogiques pour recenser les défunts

Selon Bernadette Rigal-Cellier, professeur d'études nord-américaines à l'université Montaigne (Bordeaux), « grâce à l'efficacité des recherches des mormons, de cinq à sept millions de morts sont baptisés chaque année dans les temples. En tout il y en aurait eu plus de 100 millions » (Etude de 2003 Les cérémonies des mormons de nos jours : mystère et initiation dans le temple, p. 20). Car l'Eglise mormone entreprend de gigantesques recherches généalogiques à partir de fichiers d'état civils, afin de recenser les noms, prénoms et dates de naissance de ses ancêtres, morts sans avoir connu les enseignements de Jésus-Christ pendant leur vie, et de les baptiser. Chaque mormon travaille activement à établir sa filiation. Il considère comme une obligation d'identifier avec précision ses ancêtres afin de les baptiser et de leur accorder une chance de salut. Sont normalement exclus les noms de personnes non apparentées, notamment les noms de célébrités, ou ceux qui le demandent. Ainsi, certaines organisations juives se sont fortement opposées à cette pratique. A la suite de concertations, l'Église des Saints des derniers jours a retiré les noms sensibles (tels ceux des victimes de l'Holocauste) de son Index généalogique international, afin de préserver de bonnes relations avec la communauté juive.

Liens externes

     

 

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